Le château de la Barollière est un ancien château fort qui se dresse sur la commune de Limonest dans la métropole de Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes) et dont les plus anciens actes notariés remontent à 1374. Remanié profondément au XVIIème siècle sous l'impulsion de Jean Maritz, le château s'agrandit et gagne en confort avec l'ajout de nombreuses fenêtres et la création de salons décorés.
Le château fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 7 juin 1926.
Entre authenticité et élégance, venez vivre une parenthèse historique au château de la Barollière.
Le château de la Barollière est situé sur le flanc du Mont Verdun, à une dizaine de kilomètres au nord de Lyon. Bâti sur une large terrasse, il domine la vallée au sein de la verdure des monts d'or. L’emplacement est capital ; le nom même de Mont Verdun indique l’existence d’une forteresse gallo-romaine alors que Lyon, fondée par Lucius Munatius Plancus en 43 avant notre ère, est devenue la deuxième cité de l’Empire romain.
Le Mont Verdun sera remilitarisé en 1874, dans le cadre de la modernisation des fortifications françaises sous l’égide du général Séré de Rivières. Il héberge aujourd’hui la Base 942 Lyon-Mont Verdun « Capitaine Jean Robert ».
Le château de la Barollière fait partie des fortifications que les évêques de Lyon commencèrent à construire dès le XIIe siècle pour se protéger de leurs puissants voisins, au nombre desquels les comtes de Forez et sires de Beaujeu. Les premières traces écrites conservées au château remontent à 1374, à l’occasion de la cession de la Barollière à Jean de Villiers.
Son emplacement remarquable lui vaudra d’abriter notamment le Conventionnel Chateauneuf-Randon lors du siège de Lyon en 1793, le Maréchal Augereau lors de la campagne de France en 1814, ainsi que le Duc d’Orléans et le Maréchal Soult envoyés par le roi Louis-Philippe en 1831, lors de la révolte des Canuts.
Barr : Mot gaulois signifiant éperon rocheux, il a non seulement donné son nom au Château de la Barollière mais également au Barutel, affluent de l’Ardèche, qui passe au pied du château de Hautségur à Meyras. Le Barutel est le berceau historique de la famille Neyrand, propriétaire actuel du château, attesté à travers la première trace de la famille mentionnant Neyrandus Barutelli, gardien de gué, en 1215.
Les origines du château sont mal connues. Le seigneur ORNUFFE ou ARNULPHE, "toujours en guerre avec le seigneur POLEYMIEUX" est cité pour le XIVème siècle, mais aucun document ne certifierait la véracité de ce fait. Le domaine, implanté sur les flancs du Mont Verdun à Limonest, aurait été au Moyen-Age l’emplacement de l’une des deux seigneuries. La place forte dépendait de l’archevêque, du chapitre de Lyon et de la sénéchaussée de Lyon, mais la justice était déléguée au châtelain.
Les actes de vente permettent d’identifier sept familles qui se sont transmis les terres et le château de la Barollière, pour des périodes plus ou moins significatives :
1374 – 1588 (2 siècles) : Famille de VILLIERS
1588 – 1665 (77 ans) : Famille RICHARD
1665 – 1750 (85 ans) : Famille LANCHENU puis ses descendants : Famille PILOTTE (ou PILLOTTE)
1750 – 1793 (43 ans) : Famille MARITZ
1793 – 1804 (11 ans) : Famille VAUVILLIERS
1804 – 1810 (6 ans) : Famille FAVERIAL
Date d'acquisition dans la famille :
1810 – 1872 (2 siècles) : Famille BABOIN puis ses descendants :
1872 – 1876 : Famille GAILLARD
1876 – … : Famille NEYRAND (Acquis par Romain Baboin de la Barollière en 1810, il est aujourd’hui la propriété de ses descendants, Xavier et Sophie Neyrand).
Ses deux salons d’apparat, son vestibule, sa cour, sa galerie, sa salle de danse et sa terrasse sauront s'adapter pour vous proposer un cadre d’exception à vos événements privés (mariages, anniversaires), ou professionnels (comités de direction, séminaires ou cocktails d'entreprise).
L’avenue ombragée de platanes et la terrasse du Nord conduisent au vieux portail qui donne accès à la cour intérieure, quadrangulaire, construite autour du puit qui fournissait l’eau aux habitants du château.
La galerie, qui agrémente deux côtés de la cour intérieure, est dans le style renaissance italienne du vieux Lyon.
La galerie donne sur un vestibule aux murs de boiseries encadrant de grandes scènes de genre peintes à la détrempe imitant la sanguine.
Le vestibule dessert le grand salon et la grande salle à manger, et conduit à la grande terrasse.
Toute en boiseries, la grande salle à manger est ornées de médaillons et d’impostes inspirées de Bouchardon ou rappelant la fonction de Commissaire et Inspecteur des Fontes (de canons) de Jean Maritz, propriétaire de la Barollière au XVIIIe siècle.
En boiseries encadrant des panneaux de soieries, le grand salon est orné d’impostes inspirées de Boucher et de trompe-l’œil.
L'ancien mur d’enceinte du château témoignant de son origine militaire supporte une grande terrasse offrant une vue magnifique sur les Monts du Lyonnais.
Cette terrasse fut agrémentée au XIXe siècle d’un cèdre aujourd’hui centenaire qui fournit une ombre bienveillante lors des chaudes journées d’été.
La vieille cuisine ferme la cour intérieure à l’opposé des salons, elle sert aujourd’hui de salle de danse.
Le manteau de la cheminée porte les armes de Vincent Richard, échevin de Lyon, qui acquit la Barollière au XVe siècle.
Jean II Maritz (1680-1743) Inspecteur Général des Fonderies Royales, a procédé à des transformations importantes vers 1760, comme en témoignent les fenêtres, les balcons et les garde-corps en fer forgé marqués d'un M.
Le portail d'entrée à brossages, décoré de mufles de lions, date du début du XVIIème siècle.
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